Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
Nous sommes souvent aspirés par la routine…
Qui d’entre nous ne s’efforce pas de gagner quelques minutes de sommeil supplémentaire en comprenant à posteriori qu’il a probablement perdu quelque chose ?
Qui ne cherche pas à se débarrasser de quelques tâches pour son confort personnel immédiat ?
Face à cette tendance à la paresse, le Rambam nous recommande de réfléchir, de marquer régulièrement des pauses dans sa vie pour discerner dans nos prétextes paralysants, leur cause, l’oisiveté…
Nos Maîtres vont jusqu’à nous conseiller d’observer le monde animal environnant, porteur d’un message de vie fondamental.
Ils évoquent la fourmi et son application au travail consistant à se constituer une réserve alimentaire pour l’hiver.
Nous connaissons tous le célèbre verset des Psaumes :
« Celui qui sème avec peine récolte dans la joie ».
On peut même rencontrer des personnes qui vous diront : « Je n’y peux rien, c’est dans ma nature que d’être paresseux ».
Le Malbim s’y oppose avec force en expliquant que chacun d’entre nous est empreint à la fois de la paresse, mais aussi de l’assiduité et du goût de l’effort.
Notre travail implique la mise en exergue de ces dernières qualités et à faire reculer le défaut de paresse, qui peut aller jusqu’à un destin promis ou meilleur, Non ?
Dans les « Maximes de Nos Pères »,on insiste sur la limite du temps dont on dispose ici bas :
« Le travail est fastidieux et long,le temps imparti est court alors que les employés sont inspirés par la paresse »(Trad.libre)
Je pense que lorsque nous sommes dans l’inaction,nous sombrons forcément dans la déprime car nous contrarions notre vocation : celle d’être en mouvement permanent comme tout ce qui nous entoure ici bas.
Nous sommes comme engagés dans une course contre la montre pour atteindre la ...vérité de notre existence!
Êtes-vous encore là ?
Courage,Bonne Semaine et Bonnes nouvelles bh.
GZ
