Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov ,
Face aux défis de la vie, le plus souvent notre réaction consiste à les considérer comme « injustes ». Implicitement, on remet en cause la gestion du monde par … D.ieu ! Non?
On devrait plutôt réfléchir avec plus d’humilité, et admettre que notre vision des choses est limitée.
On a « humainement » tendance à considérer que le monde évolue selon les normes… « humaines ».
C’est pourquoi souvent on définit ou on perçoit des événements comme étant injustes. Nous connaissons tous des périodes plus ou moins difficiles.
On peut se sentir parfois préoccupé, angoissé, frustré, apeuré, parce que l’on estime –à priori- être dans une mauvaise période.
C’est sur ce point qu’on pourrait travailler : fixer comme préalable, comme nos Maîtres le prônent, que « Tout est pour le bien ».
Avoir un regard positif sur tout ne règle pas le problème, mais au moins il ne l’aggrave pas par des poids supplémentaires dont nous sommes – nous-mêmes – les générateurs.
Rabbi Akiva échappa de justesse à la mort.
Il voyageait en direction d'une ville alors que la nuit tombait doucement.
Les routes étaient peu sûres, il fallut chercher un refuge dans les bois. Rabbi Akiva avait avec lui un coq et un âne. Le premier faisait fonction de réveil-matin : son chant au point du jour tirait Rabbi Akiva de son sommeil. Le second lui servait de monture. Bientôt toute clarté disparut et il fit nuit noire. Notre voyageur alluma la seule bougie qu'il possédât. Mais un coup de vent l'éteignit presque aussitôt. L'instant d'après le coq fut happé par une bête invisible ; l'âne connut bien vite un sort à peu près analogue.
A chaque coup que la malchance lui portait, Rabbi Akiva disait : « Tout ce que fait D.ieu Miséricordieux est pour le bien ».
Quand, le lendemain matin, il arriva à destination, il apprit qu'une bande de dangereux voleurs avait traversé la forêt et attaqué la ville. Rabbi Akiva l'avait échappé belle, car s'il était tombé entre les mains des brigands, il n'eût pu s'attendre qu'au pire. Ainsi c'était un bien que la bougie se fût éteinte, et que le coq et l'âne eussent disparu, car le chant de l'un et le braiment de l'autre auraient trahi la présence de leur maître !
On ne peut pas tout comprendre et de surcroît en temps réel,comme l’on dit aujourd’hui.
Alors patience,persévérance,prières...
Demain je vous rapporterai l’histoire authentique de Réouven ...
On comprendra mieux ...
Courage et de bonnes nouvelles bh.
GZ
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