Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
Ce soir c'est Kippour ...
Cette histoire vraie a été relayée par les médias israéliens il y a de cela quelques années…
Un peu long mais tellement…fort !
Suivez moi …
C’est Simha Krive, épouse et mère modèle qui fait le récit de son histoire…
Son mari est envoyé par sa société aux Etats-Unis,et ce pour une année. Ils ont trois enfants, deux petits garçons et une fille âgée de quelques mois.
Simha raconte et décrit le bonheur dans lequel elle baigne. Petite famille soudée, entente parfaite avec son époux attentionné au plus haut point.
Voilà qu’un jour, ils décident de partir en week-end. La voiture familiale est chargée de quelques valises, le bébé est placé à l’arrière du véhicule. Une fois la route empruntée, Simha dit sentir monter en elle comme un mauvais pressentiment.
Alors que les enfants viennent de s’endormir, le temps semble se couvrir presque anormalement.La brume enveloppe la route départementale qu’ils traversent. Les virages sont de plus en plus difficiles à négocier…
Avant son dernier virage, son mari lui lance un ultime regard rempli de tendresse…
Il perd le contrôle de sa voiture qui sombre dans un ravin. Simha dit avoir vite compris que son mari est sans vie.
Elle ajoute qu’au même moment se révèle une succession de petits miracles : le klaxon qui bloqué retentit au milieu de la campagne comme pour alerter les rares passants.
Un deuxième accident situé à proximité de la route et depuis lequel un individu va observer les lieux,comprendre le drame et alerter les secours.
Elle-même qui péniblement va quitter sa place pour retirer les trois enfants éplorés.
Enfin, cette force qu’elle n’arrive pas à s’expliquer et qui fera que malgré ses graves blessures,elle attachera ses enfants,un à un,aux cordes lancées par les secours.
D’ailleurs une fois ses enfants secourus,sauvés, Simha Kriv sombrera dans un coma profond qui durera un mois.Dix sept opérations et deux mois plus tard, elle sera de retour en Israël.
==>Cette envie d’en finir…
Elle raconte son désespoir, les moments où errant dans les rues, elle cherchait à sortir de sa torpeur sans succès…
Et voilà qu’un jour, marchant dans la rue, elle est interpellée par un passant. Le monsieur porte une Kippa et une barbe affichant d’emblée ses convictions,c’est la pensée qui la traverse quand elle le voit.Ce monsieur cherche une Yéchiva…
Simha lui propose de lui montrer précisément où elle se situe, après tout c’est le chemin qu’elle doit emprunter pour se rendre chez ses parents…
Lorsqu’ils arrivent devant la Yéchiva, Simha aperçoit le Roch Yéchiva qui la remercie, qui s’informe de sa situation qui finit par la présenter à son épouse.
Pour la première fois, Simha va assister à un Chabbat dans les règles de l’art puisqu’elle est invitée par ses nouveaux amis.
C’est avec ses enfants qu’elle s’entend dire que dans le judaïsme, nous avons la conviction qu’en quittant cette terre on rejoint un autre monde et que par conséquent elle pourra revoir son cher époux un jour…
Elle dit que ce Chabbat, c’est ce qu’elle recherchait depuis sa tendre enfance sans jamais le savoir.La douceur de ces moments ainsi que celle manifestée par ses hôtes lui procureront un sentiment de sérénité, une sensation de consolation.
Le temps aidant, Simha se rétablit peu à peu, fait des pas de géant dans sa vie juive. Aussi décide-t-elle d’inscrire son aîné dans une école religieuse. Celui-ci est tout a fait consentant, mais bien vite sera-t-il découragé en raison de ses difficultés scolaires.
Souvent en rentrant de son école, l’enfant se plaint auprès de sa maman :
-« maman, mes camarades sont plus performants que moi, ils étudient dans cette école depuis toujours »
Une autre fois, il va plus loin encore :
-« maman, mes amis ont un père pour les soutenir dans les questions talmudiques et moi maman, je suis seul et l’examen de fin d’année approche…»
Simha cherche les mots pour rassurer son enfant, pour calmer ses peines et ses angoisses, mais tout cela est pesant et douloureux.
La fin d’année s’annonce difficile et pénible puisque l’examen final est vécu de la façon la plus dramatique par l’enfant.
La veille de l’examen Simha tente de nouveau, de dédramatiser l’enjeu de celui-ci…
L’enfant lui ne veut aucunement lâcher sa Guemara,il étudie et révise inlassablement et tout cela dans les larmes jusqu’au moment où il va s’endormir sur son livre.
Ce qui suit, vous le comprendrez a été raconté par l’enfant quelques jours après l’examen.
Alors que l’enfant vient de plonger dans un sommeil profond,il voit arriver en songe… son père.
Ce dernier tout sourire lui dit toute sa satisfaction de le voir étudier avec autant de ferveur.
-«Ne pleure plus mon fils, moi ton père suis venu pour préparer ton examen avec toi »
Simha raconte que trois jours après l’examen, le Roch Yechiva l’invite à le rencontrer.
Il s’interroge car les résultats de son fils sont excellents.
L’enfant est convoqué et c’est à ce moment que tout s’éclaire.
Depuis,Simha Kriv va à la rencontre des gens, elle s’est promise de diffuser son histoire… Elle a également parfait ses connaissances dans le judaïsme au point de l’enseigner. Elle a pour habitude de dire :
« N’attendez pas de subir pour comprendre »,dans un soupire qui veut en dire long.
— — — — — —
Kippour aura lieu dans quelques heures, prendre connaisance d’un tel récit aussi triste soit-il peut ouvrir quelque part notre cœur.
Racontons le autour de nous, n’occultons jamais nos limites ici-bas, nous deviendrions plus tolérants et de la-haut on sera plus indulgent avec nous…non ?
Soyons attentifs à ce qui se passe autour de nous, tendons la main…
Un geste facile aux effets le plus souvent incalculables de bonheur…
En étant conscients de notre place,de notre rôle ici-bas, qu’aurions-nous à craindre ?
C’est un père qui nous juge,le père est bienveillant,prêt à tout pardonner pourvu simplement qu’on se mette dans le bon sens…
Les prières de Kippour sont éloquentes, émouvantes, percutantes c’est pourquoi nous conseillons à nos élèves et à tous ceux qui le pourront,de se doter d’une traduction.
Qu’IL inscrive chacun d’entre vous, chaque membre de votre famille, l’ensemble de son peuple dans le livre de la vie, de la santé et du bonheur – Amen.
Courage et de bonnes nouvelles bh.
Gmar Hatima Tova.
GZ
À LA MÉMOIRE DE NOTRE MAÎTRE RABBI AVRAHAM MIMOUN ZATSAL
 
 
OÙ NOUS TROUVER ?