Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
RONY est né dans une famille non seulement laïque mais antireligieuse…
Dès l’âge de 15 ans, RONY suivit une formation pour devenir coiffeur. Sa réussite fut fulgurante, en quelques années il devint le coiffeur des célébrités : chanteurs, journalistes, acteurs et j’en passe.
Il se maria à l’âge de 22 ans, au sommet de sa gloire. Matériellement il ne manqua de rien, au contraire il vécut dans l’opulence et dans le luxe.
Quelques années plus tard alors qu’il venait de célébrer son 27ème anniversaire, et la naissance de son second enfant, il fit un rêve qui le troubla profondément.
Dans son rêve, marchant dans la rue, il voit soudainement apparaître un nuée lumineuse à travers de laquelle sort un vieil homme à la barbe blanche et aux yeux éclairés.
Cet homme invite RONY à lui rendre visite chez lui, pour lui prodiguer quelques conseils.
Surpris, RONY le prie de bien vouloir lui décliner son identité, son adresse. Le vieil homme lui communique son nom et son adresse avant de disparaître…
A son réveil, RONY est sous le charme du visage éblouissant qui s’est révélé à lui… Il se dit qu’il s’agit d’un simple songe et se dirige vers son salon de coiffure…
Il est accueilli par sa sœur GALITH, les clients sont déjà nombreux…
Il s’apprête à inviter l’une des personnes à rejoindre son fauteuil, quand il est pris d’un étourdissement, il entend une voix, celle du rêve.
- « RONY, pas de crainte, je veux te rencontrer »
Les clients présents, sa sœur, l’entendent parler, répondre :
- « Mais je viendrai, oui je viendrai »
Sa sœur est inquiète et le pense surmené, lui conseille d’aller voir un médecin.
RONY n’écoute que son cœur, il quitte le salon sans un mot et déambule dans les rues avoisinantes avant de se résoudre à se rendre à l’adresse que le vieil homme lui avait indiquée lors de ce rêve si bizarre…
Une heure plus tard, il est devant la porte d’un appartement plutôt modeste. Il est accueilli par un jeune homme qui du doigt lui signifie qu’il devra attendre son tour. Et voilà que le Rav arrive, en voyant RONY il esquisse un grand sourire comme s’ils se connaissaient depuis longtemps…
Puis s’adressant à RONY, il ne finit pas de le surprendre :
- « RONY BEN HAIM, je t’attendais et que soit heureuse celle qui a pu te donner naissance… »
- « Vous connaissez mon nom, de même que celui de mon père !? »
- « Pourquoi réfléchis-tu tant ? Vois-tu RONY, j’ai fais un rêve où je t’ai vu te promenant au … paradis ! »
- « Mais, vous devez vous tromper, excusez-moi, je suis à mille lieux du judaïsme, ce n’est pas possible »
- « Non, mon enfant, aucune erreur, dans mon rêve un ange est venu vers toi avant de t’envelopper d’un châle blanc, tu es estimé là-haut. Va en paix. »
Abasourdi, RONY marque le pas avant de lancer une question :
- « Vous appelez-vous SHALOM ? »
La réponse fuse :
- « OUI ! »
- « Mais est-il possible que j’ai moi aussi dans un rêve entendu parler de vous ?
- « Oui, mon enfant, rentre chez toi à présent, tu n’as rien à craindre… »
RONY est reçu par son épouse et sa sœur qui semblent comme préoccupées par son état. Sa sœur lui rappelle son comportement pour le moins étrange du matin. Il ne les rassure qu’à moitié…
Cette nuit là RONY ne trouve pas le sommeil. À trois heures du matin, il se rend chez le Rav SHALOM, il le trouve sortant de chez lui, thermos à la main, de même que son vieux livre de prières à la main :
- « Où vas-tu comme cela mon enfant ? »
- « Je veux prier »
- « Mais, ce n’est pas encore l’heure, mon enfant. Alors si tu veux te joindre à moi, nous allons étudier… »
Et c’est ainsi que RONY s’es mis à étudier toutes les nuits et durant six mois.
Durant cette période RONY ne changea pas ses habitudes : il travaillait quotidiennement dans son salon sans même porter de Kippa, son Shabbat était un jour profane.
Un vendredi soir, RONY rentre chez lui après le début de Shabbat, il prend sa douche puis s’installe devant son téléviseur.
Soudain, il se sent comme saisi d’une décharge électrique, il ne peut plus bouger…
Son épouse s’en rend compte :
- « Qu’as-tu ? »
- « Je ne peux plus bouger »
S’ensuit une panique indescriptible. Elle lui renverse de l’eau sur la tête, appelle au secours. Au milieu de cette tourmente, RONY voit apparaître devant lui le RAV… Il est le seul à le voir.
- « Shabbat Chalom, mon enfant, pas de crainte… »
- « Pourquoi suis-je paralysé »
L’épouse de RONY le voit et l’entend parler dans le vide, elle ne peut imaginer ce que lui vit…
RONY ajoute :
- « Je fais le vœu de respecter le Shabbat durant un an. »
A peine prononce-t-il le dernier mot qu’il retrouve ses capacités physiques.
L’épouse de RONY abasourdie par la promesse de RONY qu’elle a entendue, par sa curieuse attitude, exige que celui-ci consulte un psychiatre. RONY refuse et réitère son engagement relativement au Shabbat.
Des semaines de tension extrême se succèdent et risquent désormais de déboucher sur un divorce.
Un jour, alors que RONY est auprès de Rav SHALOM, son fils âgé de 6 ans se présente :
- « Maman t’attend dans la voiture ! »
Le Rav SHALOM regarde l’enfant, le saisit par le bras avant de faire tourner une pièce d’argent autour de sa tête.
RONY ne comprend pas, le Rav lui explique alors qu’il vient de consacrer cette pièce à la Tsedaka afin que l’enfant soit protégé.
Le soir-même, alors que l’enfant s’apprête à rejoindre ses camarades, il fait une chute terrible dans l’escalier. Plusieurs mètres dévalés en quelques secondes interminables.
La maman et les voisins, témoins de cette scène, hurlent de désespoir.
La maman racontera qu’en un instant, dans son cœur, elle put s’adresser au Tout Puissant, lui promettant de ne plus faire opposition entre Lui et son mari.
L’enfant sortira indemne de cette chute, il racontera à sa maman :
- « Maman, c’est le Rav de papa que j’ai vu en tombant, il m’a entouré de ses bras avec un grand sourire, en me rassurant… »
Hasard ou Providence ?
Je vous le demande.
Courage et Chabbat Chalom
GZ
Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
Il y a une notion dans le judaïsme qui est réservée à une catégorie de juifs pratiquants.
Le fait de s'imposer plus encore que ce qu'exige la Mitsvah , en hébreu , cela s'appelle « HOUMRA », la traduction inutile serait « sévérité ».
Généralement les « HOUMROT (au pluriel) peuvent nourrir davantage la crainte de D.ieu.
Ceux qui adoptent ce principe sont plus sensibles à la réhabilitation de la Mitsvah et peuvent atteindre des sommets spirituels.
Nos Maîtres mettent cependant en garde le peuple, cette pratique ne peut concerner tout le monde, et c'est au cas par cas que l'on peut déterminer si cela vous convient.
L'un des élèves de Rav Brisck était à la fois brillant dans ses études et fervent dans la pratique des Mitsvoth. Il demanda un jour audience à son maître pour lui formuler une demande peu commune :
- « Maître, j´aimerais accueillir le Chabbath dès la mi-journée le vendredi, et ce afin que le Chabbath soit plus long et spirituellement profitable pour moi »
Le Rav réfléchit de longues minutes avant de répondre :
- « Mon cher élève, je suis d'accord à une condition : c'est qu'en faisant entrer le Chabbat si tôt, tu ne considère pas tous ceux qui sont autour de toi comme profanateurs du Chabbath ».
L'élève comprit bien vite l'allusion du maître et se retira en renonçant à son idée.
On voit souvent des gens qui cherchent à faire plus encore que la normale quand il s'agit de loi juive... Mais attention à ne pas le faire au détriment de l'essentiel : la considération des autres, Non ?
Courage et Bonne journée,
GZ
MERCI À LAURENT BENDAYAN POUR CES IMAGES
Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
Il arrive pas une fois,ni même deux fois bien plus...que l'on s'efforce sans pour autant obtenir de résultat en conséquence de notre effort.
En revanche,parfois nous rencontrons le phénomène inverse : on est perdu,on ne sait
par quoi commencer,mais parce que l'on reste de bonne composition,c'est à dire positif,
les choses s'arrangent d'elles mêmes ,non ?
Rabbi Tsadok Hacohen Milouvlin nous enseigne que notre rôle doit se limiter à "vouloir, et s'efforcer de son mieux". Mais l'issue appartient au Tout-Puissant.
La réussite ou l'échec de notre action ne dépend de nous.
Intégrer ce principe revient à se libérer de beaucoup de pression que la vie nous réserve.
Mon Rav me répète souvent :"tu as fait de ton mieux ? Laisse D.ieu faire son travail à
présent..."
Courage et Bonne journée,
GZ
Cette chanson écrite en 1925 par Lew Pollack, exprime la sensibilité et l'amour d'une mère juive pour ses enfants et sa famille.
Interprétée par le cantor Yitzchak Meir Helfgot et magistralement accompagné au violon par l'israélien Itzhak Perlman,
considéré comme l'un des plus grands violonistes du XXe siècle et du XXIe siècle .
Source: UNIVERS TORAH
Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
Que faire quand on se sent impuissant face à certains problèmes ?
Souvent,la réponse la plus juste serait : Rien !
Bien sûr,on pense à des situations où spécifiquement,on est dans une
telle impasse qu'il n'y a absolument rien à faire.
La seule chose à faire est justement de ne pas fixer son attention sur le problème,
en étant actif de par ailleurs de sorte que celui-ci ne pèse pas sur notre
quotidien de façon inconsidérée .
Bien sûr,à cela,nos Maîtres recommandent la prière.
La prière "conventionnelle" est celle que l'on trouve dans les livres,rédigés
par nos Maîtres depuis longtemps.A celle-la,on peut ajouter la prière
personnelle,dans son propre langage,avec ses propres besoins,dans sa
propre langue si nécessaire...La prière étant un acte de foi.
Même au point culminant de la difficulté,ne jamais oublier que demain est un jour
nouveau,avec d'autres nouvelles,d'autres perspectives et opportunités ...
Courage,et de bonnes nouvelles ...
GZ
Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
Le Zohar rapporte qu'un jour Rabbi Abba croisa sur son chemin un homme
qui s'apprêtait à camper au pied d'une colline .
L'homme s'allongea et voici qu'un serpent se dirigea vers lui,une branche d'arbre se détacha et tua le serpent.Aussitôt après,un éboulement se produisit sans aucune pierre ne vienne heurter l'individu .
Rabbi Abba qui assista médusé à la scène s'adressa à l'homme :
-"Raconte moi ta vie,ton mérite pour avoir été sauvé d'une mort certaine,
successivement et par deux fois?"
L'homme répondit :
-"Toute ma vie je n'ai tenu rigueur à personne,et particulièrement à ceux qui m'ont causé du tort.
Au contraire,j'allais me réconcilier avec eux,et le soir avant de dormir je m'appliquais dans ma prière à déclarer que je leur pardonne s'ils sont responsables et que je me repenti de mes fautes..."
Le plus souvent,il nous est pénible de pardonner...Le Zohar affirme littéralement que celui qui surmonte cette tendance ancrée dans notre nature mérite que "D.ieu modifie les lois de la nature en lui offrant des miracles" ...Or,nous en avons tous besoin de miracles,non ?
Alors soyons plus indulgents,ne laissons plus notre égo décider pour nous .
Courage,et de bonnes nouvelles bh.
GZ
Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov ,
Yohanane BEN ZAKAY est celui qui a réussi à l’époque de la destruction du second temple, à sauver la ville de Yavné ainsi que tous les sages qui y résidaient.
Ainsi, est-il considéré comme celui qui a sauvegardé la flamme du judaïsme de l’extinction totale.
Yohanane BEN ZAKAY est aussi le nom d’un Rav d’une grande Yechiva située au centre d’Israël.
Le Rav BEN ZAKAY, héritier d’un nom si célèbre est père de 8 enfants et le maître de plusieurs centaines d’élèves qu’il a pu former au cours de sa riche carrière.
Le Rav BEN ZAKAY s’était marié à l’âge de 21 ans avec Hanna qui ne manquait jamais d’occasion pour le soutenir. Leur première fête de pessah demanda beaucoup d’efforts à Hannah car son époux accumulait une grande collection de livres qu’elle entreprit de ranger et classer.
Elle découvrit un petit livre qui portait un autocollant affichant : Mendel BELCHAIM – Bne Brak.
Elle le disposa délicatement sur la petite table de travail de son époux en se disant qu’il faudrait restituer ce livre à son propriétaire.
Le soir venu, elle interrogea son mari sur l’identité de ce MENDEL mais celui-ci ne sut s’en rappeler…
Tous deux se promirent de le lui expédier par voie postale dès le lendemain.
Mais, voyez-vous, D.ieu a ses propres considérations, ce livre traîna 20 ans durant, dans la bibliothèque.
D’un pessah à l’autre, Hanna insiste auprès de son mari pour que celui-ci le restitue, puis comme frappés d’amnésie, tous deux oublient leur résolution jusqu’à la… 20e année.
Allez savoir pourquoi, cette année là, le Rav BEN ZAKAY, fait des recherches et trouve une adresse, se rend à la poste pour expédier le petit livre.
Précisons qu’à l’époque sévissait le terrorisme de l’anthrax, cette poudre blanche capable de tuer à son seul contact.
Rendons nous à présent à Bné Brak.
Giora BELCHAIM, l’aîné promit à sa mère d’aller chercher le colis dont elle venait d’accuser réception de son avis de mise à disposition et découvre que le colis est au nom de son père décédé 10 ans plus tôt, il pense immédiatement à l’anthrax… Ce sentiment est amplifié quand il prend connaissance du nom de l’expéditeur : Yohanane BEN ZAKAY.
Giora en parle avec le fonctionnaire de la poste qui en convient : « il faut faire vérifier par la police le contenu de ce colis, avant éventuellement de vous le livrer chez vous. »
Parlons de la famille BELCHAÏM qui compte 3 frères et une sœur… Cette dernière est en passe d’officialiser ses fiançailles, la belle famille et l’heureux élu sont conviés le soir même à un repas à l’issue duquel la date de mariage sera fixée.
Mais les frères, leur maman et leur petite sœur sont aux prises avec leur conscience.
La petite sœur souffre d’une maladie rare, si le futur époux souffre du même mal, ils n’auront pas d’enfants. Sachant que comme son nom l’indique il s’agit d’un mal très rate, faut-il le divulguer à la belle-famille et au futur époux ou se taire ?
Un débat houleux s’engage dans le petit salon de leur vieil appartement : il y a les « pour » et les « contre… »
La maman elle évoque la mémoire de son mari pour affirmer avec force qu’il faut opter pour la vérité : « C’est ce que prônait votre père, la vérité uniquement la vérité. »
C’est à ce moment précis qu’on frappe à la porte, c’est le facteur .
Dans le colis un livre au nom justement de Mendel père de cette grande famille, le livre lui, porte un titre qui ressemble bien à un message posthume : « Eloigne toi du mensonge ».
Les membres de la famille comprennent ce message…
Heureusement… car même s’il y avait qu’une faible chance que le futur époux soit frappé de la même maladie rare, c’était le cas.
Les deux familles se séparent, la petite sœur rencontra son « mazal » quelques semaines plus tard, mais cette fois sans aucun risque médical.
Hasard ou providence ?
Je vous le demande…
Courage et Chabbat Chalom,
GZ