Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
Hag Hatsmaout Sameah,
Voici une histoire providentielle qui concerne un soldat et son unité de Tsahal surnommée
jusqu'à ce jour : l'Unité de la Foi ...
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SHAOUL GNOZMAN servait dans l’armée russe lors de la seconde guerre mondiale. Lorsque les nazis arrivèrent dans sa ville natale, ils décidèrent de commencer par tuer tous les juifs.
Ainsi, sa femme et trois de ses enfants furent froidement exécutés. Seule l’une de ses filles put se sauver avant de rejoindre les résistants russes.
Elle se maria peu après la guerre et eut un enfant : Baroukh.
A l’âge de 6 ans, très attaché à son grand-père Shaoul, Baroukh comprit que celui-ci vivait dangereusement.
C’était à l’époque de l’Union Soviétique où le culte religieux était complètement interdit. Or Shaoul organisait dans sa cave des offices, des cours de Thora…
Grand-père Shaoul décéda en Russie, ses derniers mots furent : « Eretz Israël ».
Les parents de Baroukh et lui-même réalisèrent le rêve de Shaoul et montèrent en Israël en 1978.
Imprégné des valeurs de son grand-père, Baroukh fut un garçon différent, bien plus spirituel que la normale…
Sans pratiquer le judaïsme au quotidien, Baroukh avait pris une habitude peu commune : il parlait à D.ieu. Il s’adressait à lui comme d’autres s’adressent à leur entourage.
Un jour alors qu’il était à l’armée, il perdit une pièce de son arme. A cette époque ce fut particulièrement grave. Ses amis l’aidèrent à chercher dans la nuit et en plein désert, mais sans succès. Baroukh, seul au milieu de la nuit, au milieu de nulle part sollicite D.ieu, lui expliquant que sans cette pièce il aurait des problèmes avec ses supérieurs… Puis il plonge sa main dans le sable, quelques instants plus tard il tient sa pièce…
Après ses premières classes, il intègre une unité très spéciale de Tsahal composée d’une dizaine de soldats formés à intervenir dans les dispositifs électroniques des bateaux…Ces soldats peuvent dépanner un bateau en quelques minutes ou en quelques jours… Ils ne peuvent en aucun cas quitter les lieux avant de mener à bien leur mission.
Baroukh, en même temps, s’engage davantage religieusement, il respecte le Chabbat désormais, et étudie.
Quand on le sollicite pour un dépannage, il s’adresse à D.ieu, l’implorant de l’aider à vite terminer sa tâche pour ne pas perdre son temps d’étude.
Et cela marche !
Cela marche si bien que ses camarades le remarquent…
« Baroukh est un faiseur de miracles» aiment-ils à répéter. Chacune de ses interventions est rapide et surtout fort efficace.
Et voilà qu’un jour le groupe est informé d’une panne problématique sur l’un des navire les plus imposants de la marine israélienne… Le chef du groupe est lui-même convoqué sur le bateau et durant trois semaines il se confronte au problème sans en trouver la solution.
Les amis de Baroukh lancent :
- « Baroukh, toi le faiseur de miracles, celui qui n’a cesse de répéter que D.ieu nous entend, montre nous s’il existe vraiment, prend les choses en mains ».
Baroukh est inquiet, il se retire pour prier en ses termes : « Mon D.ieu, je vais malgré moi, être en situation de profaner ton nom… Je te supplie de me venir en aide, sans quoi mes amis s’éloigneront davantage de toi... Je n’avais peut être pas dû parler… Mon D.ieu »
Baroukh pleure…
Il rejoint ses camarades, puis leur demande de le laisser seul dans la pièce des machines de ce grand navire…
Tremblant il se dirige vers le tableau électronique… Tout est désordonné, des fils qui pendent, des cartes électroniques sont disposées sur la table… Sans doute que ce désolant spectacle est le fruit des tentatives avortées de son chef…
Il prend les cartes électroniques un peu au hasard et les replace les unes après les autres…
Arrive le moment de vérité, l’ultime carte, il la positionne… Une petite sonnerie retentit, et le tableau général clignote puis se rallume complètement.
Les amis s’impatientent frappant à la porte. Il leur ouvre… Leur regard trahit leur étonnement, puis de façon peu compréhensible, ils entourent Baroukh, avant d’entonner : « Nous sommes des juifs ayant la foi, fils de juifs ayant eu la foi, et nous n’avons que D.ieu pour nous sauver… »
Vous le croirez ou pas, le groupe dans son ensemble retournera aux sources, si bien que cette unité si spéciale est surnommée, aujourd’hui encore : « L’unité de la foi »
Hasard ou Providence ?
Je vous le demande....
Courage,et longue vie à Israël .
GZ
