Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
Petite Histoire pour commencer.Un Homme revient d'une visite à l'hôpital auprès de sa belle-mère.
Son épouse l'interroge sur l'état de santé de sa maman.
-"Elle va bien mieux,elle est sur le point de se libérer et de venir habiter chez nous pour les
dix ans qui viennent."
L'épouse est surprise:
-"Comment est-ce possible elle était dans un état désespéré hier ?"
Le mari répond:
-"Je ne sais pas,le médecin,m'a juste dit de m'attendre au pire."
Pas très sympathique ce mari,non ?
Ne pêchons pas par disproportion .Il y 'a dans la vie des difficultés,mais il y'a aussi
de grandes difficultés.
Parfois,nous voyons chez les autres des problèmes tellement importants que les nôtres-du coup-paraissent bien moins graves .
Nos Maîtres disent que les problèmes qui peuvent accabler les hommes ne sont pas vains.Ils ajoutent que D.ieu,de par sa bonté envoie ses épreuves par étape pour que nous puissions les supporter.
En intégrant cette idée,on peut comprendre et admettre que chaque problème auquel nous sommes confrontés aurait pu être encore plus grave et lourd puisqu'il s'agit d'un bout d'épreuve.
De surcroît parfois nous galvaudons la notion de "problème".
Sans belle-mère,on n'aurait pas eu de femme et donc pas d'enfants ...
L'inconfort d'un moment,ne doit pas occulter l'essentiel : notre capacité à avancer en réglant les problèmes qui surgissent sur notre chemin ,Non ?
Courage et Bonne journée .
GZ
Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
Il vous est arrivé sans doute de rencontrer,devant un grand magasin un agent de sécurité peu scrupuleux et qui ne daigne
même pas vérifier correctement le contenu de votre sac : vous avez sans doute dans votre for intérieur considéré que c'est une faute impardonnable pouvant générer le pire.Vous avez aussi probablement croiser un autre type d'agent bien plus zélé,ayant vidé votre sac en éparpillant vos affaires personnelles,dans ce cas vous avez songé : "mais pour qui me prend-il et pour qui se prend-il ?"
Presque en toute circonstance on est critique .
Le verset de Tehilim (Psaumes du Roi David) annonce :"Reconnaître ta bonté le jour,et affirmer notre foi en toi la nuit"(Traduction libre)
Nos Maîtres expliquent que la nuit on ne peut pas percevoir les choses clairement,c'est pourquoi on doit s'armer de patience,ne
pas juger,ne pas parvenir à des conclusions hâtives.Nous devons juste nous renforcer dans notre foi,comme le dit le verset.
En revanche le matin,quand la lumière est là on peut voir la bonté de D.ieu,on peut comprendre à quel point il nous protège,on
peut le remercier pour toutes les fois où,par exemple,nous étions de passage dans un hôpital sans être atteint par un microbe
invisible ravageur .
Il est probable qu'à maintes reprises nous avons été préservés de mauvaises choses,sans même le savoir ...
A titre personnel ou à titre collectif,en tant que communauté,peuple et nation .
Nous sommes encore en exil personnel et collectif,dans l'obscurité,dans la nuit...
Mais le jour de notre délivrance totale va finir par arriver,n'en doutons pas ...
Alors tenons bon,et prions les uns pour les autres,de meilleurs jours nous attendent !
Courage et Bonne journée,
GZ
SOURCE : FB RAV ATTALI
Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
La Michna Avot rapporte :"Il disait ,ceux qui naissent,naissent pour mourir.
Et ceux qui meurent,meurent pour connaître une autre vie.Et durant leur vie,ils sont jugés,tout cela selon un décompte précis puisque malgré toi tu as été conçu,
malgré toi tu es né,malgré toi tu vivras et malgré toi tu quitteras ce monde ..." (Traduction libre)
Bien qu'étant placé dans le monde pour y vivre malgré lui,c'est pour son bien qu'il est là.
Comme le bébé à qui on donne son bain sans lui demander son accord puisque c'est bon
pour lui .
Le Hatam Sofer *précise que la vitalité de l'homme réside dans les moments difficiles
de sa vie qui trouve toute sa justification dans la notion de "Malgré toi".
Ce sont les obstacles et autres défis de la vie surgissant sur notre chemin,et notre
manière de les aborder qui feront que nous serons "Hommes",ou pas d'ailleurs.
Nous ne devons certes pas rechercher les difficultés,mais quand elles se présentent,n'oublions pas qu'elles donnent un sens à notre présence ici-bas.
Ce n'est pas facile,c'est un travail à faire sur soi.
Courage et Bonne journée.
GZ
*Hatam Sofer :surnom du Rav Moshé Sofer,un grand Maître du judaïsme européen du XIXé siécle.
Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
On ne peut pas être performant dans tous les domaines,surtout comparé à d'autres personnes,mais a-t-on vraiment besoin de se comparer aux autres ?
Si vous interrogez un enfant de l'age de 3-4 sur sa capacité à dessiner correctement,il vous répondra par la positive .
La même question posée à un adulte,le plus souvent recueillera une réponse négative.
Pourquoi ?
L'enfant ne se compare pas aux autres,l'adulte oui.
Le plus souvent,on a la fâcheuse habitude de se déconsidérer car on trouvera toujours quelqu'un d'autre avec des compétences qu'on jugera supérieures,à tort ou à raison.
Et si on changeait,si on prenait la peine de s'auto-évaluer par rapport à son vécu personnel,ses capacités personnelles et surtout son investissement personnel ?
Je pense qu'on verrait notre vie différemment,sans doute avec moins de frustrations aussi.
Non ?
Courage et Bonne journée,
GZ
Chers Amis et Chers Enfants Boker Tov,
On raconte à propos du Baal Chem Tov* qu'une veille de Pessah,alors que tout le monde était oppressé par la préparation de la fête,il jura à une femme stérile fort insistante qu'elle aurait un enfant.
C'est ce qui se produisit.Mais dans le ciel on lui tint rigueur,décrétant qu'il n'aurait pas de "monde futur" .
Quand il le sut,il prit sur lui d'accepter
l'inacceptable,c'est à dire servir D.ieu ici bas sans récompense aucune.
Neuf mois plus tard,il vit en songe Ahia Hachiloni,le prophète qui lui affirma que cet épisode n'était qu'une épreuve et qu'il aurait droit à sa part au monde futur .
Réfléchissons à la position adoptée par le Baal Chem Tov .
L'épreuve survient,il sombre avant de transformer sa douleur en défi,ce qui le place dans une dynamique positive.
On commet parfois des erreurs qu'on considère trop vite comme fatales,ce qui nous fait vite sombrer.
Rien n'est jamais irrévocable,et ce que l'on perçoit aujourd'hui comme catastrophique,peut demain prendre une forme de salut.
Le tout est de ne pas sombrer entre temps...Non ?
Courage et Bonne journée,
GZ
*Le Baal Chem Tov,est le surnom de Rabbi Israel Ben Eliezer,le fondateur du mouvement hassidique ayant vécu au 18ème siècle .
Le Rav Mordékhaï Eliyahou nous a relaté l'histoire suivante : « Un jour, je participai à une Sé’oudat Mitsva avec Baba Salé à Nétivot, et parmi les participants se trouvait un certain Elbaz, membre du conseil municipal de la ville de Béer Chéva, représentant le parti Mérets (partie politique israélien d’extrême gauche).
Certains pensaient qu’il n’était pas souhaitable qu’un homme tel que lui, n’étant pas respectueux des Mitsvot, participe à une Sé’oudat Mitsva en compagnie d’un homme saint et pur comme Baba Salé, et comme j’étais assis à côté de lui en tête de table, on me demanda de transmettre à Baba Salé de demander à cet homme de quitter les lieux.
Or, je ne voulais pas ressembler à Kamtsa Bar Kamtsa, et je ne voulais pas faire honte à un homme qui participait à ce repas. Et sa participation même à un repas de Baba Salé semblait indiquer qu’une étincelle de sainteté s’était éveillée en lui et qu’il était désormais un autre homme, bien meilleur.
Je fis comme si je n’avais pas compris la demande de ces « Tsadikim », et constatant qu’ils ne pouvaient compter sur moi, ils s’adressèrent directement à Baba Salé, mais lui aussi fit semblant de ne pas comprendre leur demande. Ils baissèrent aussi les bras et reprirent leur place, pensant à la profanation du Nom divin qui se tramait d’après eux.
Pendant ce temps, Baba Salé prit une bouteille d’Arak et demanda à l’assemblée : qui nous offre à boire pour cette occasion joyeuse ? Les personnes présentes lancèrent des regards tout autour, curieux de savoir qui remporterait ce mérite, Baba Salé choisirait certainement l’homme le plus vertueux ou un homme ayant accompli une Mitsva très importante.
Au bout de quelques minutes, Baba Salé demanda : « Y a-t-il ici un homme nommé Elbaz ? » On chercha et on ne trouva aucun Elbaz, à l’exception de celui qu’on avait demandé d’expulser, mais il avait honte de s’approcher du Tsaddik.
Alors que Baba Salé répétait sa demande plusieurs fois, d’autres personnes, qui avaient interprété les choses différemment de ces « Tsadikim », poussèrent ce membre du conseil municipal à se diriger vers Baba Salé. Honteux, il rejoignit le Rav, et déclara : « Je m’appelle Elbaz. »
Baba Salé pencha sa tête vers Elbaz et lui dit à voix basse : « Sais-tu que notre nom de famille était Elbaz avant d’être Abou’hatsira ? Tu es des nôtres ! »
L’homme fut très ému des paroles du Rav, reçut la bouteille d’Arak des mains saintes du Rav et, les mains tremblantes, servit toutes les personnes présentes, y compris les « Tsadikim », stupéfaits de la conduite de Baba Salé.
Le Chabbath suivant cet incident, tout le monde fut surpris de voir cet homme se rendre à la synagogue en tenant une pochette contenant son Talith. Tout le monde vit comment il était possible de rapprocher un Juif avec amour. (source : Ohavam Chel Israël).
L’évaluation de la Ahavat Israël, l’amour de chaque Juif, est la Ahavat Israël !Non pas comme l’envisageaient certains des participants au repas, qui, par zèle, estimaient qu’il était permis de faire honte à un Juif non-respectueux de la Torah et des Mitsvot.
Baba Salé et Rav Mordékhaï Eliyahou nous apprennent par cette histoire la juste voie qu’il nous faut choisir. De plus, précisément parce que cet homme était défini comme un Juif éloigné de la pratique religieuse, il était possible de découvrir l’étendue de l’amour pour D.ieu, car aimer les Tsadikim, ce n’est pas très difficile… l’essentiel de l’épreuve se mesure en fonction de l’amour porté aux personnes éloignées, sachant que tout Juif, quel qu’il soit, est le fils bien-aimé de D.ieu, loué soit-Il.
Comme l’affirme Rabbi Méir : « Un Juif, quel qu’il soit, est appelé fils. » Qu’il fasse ou non la volonté de D.ieu.
En conséquence, non seulement Baba Salé et le Mordékhaï Eliyahou n’ont pas voulu lui faire honte et l’expulser de manière humiliante, mais au contraire ! Ils l’ont rapproché, avec beaucoup d’amour et de bienveillance.
Comme le rapporte le Ba’al Chem Tov : « Un Tsaddik parfait et dénué de tout mal ne voit pas le mal chez autrui, et, à ses yeux, tout le monde est vertueux et pieux, c’est pourquoi il aime beaucoup les Juifs, etc… » (Ba’al Chem Tov sur la Torah, Kédochim).
Comme l’affirme Rabbi Avraham ‘Haïm Zagdoun : « Celui qui veut aimer Hachem doit aimer le peuple juif. Sans cela, cet amour pour D.ieu ne vaut rien » (Béérot Avraham ‘Haïm).
C’est le merveilleux niveau des grands sages d’Israël, qui aiment chaque Juif d’un amour inconditionnel, et rapprochent ainsi le peuple juif de leur Père céleste.
« Les actes des pères sont un signe pour les fils », puissions-nous être guidés par la lumière de Baba Salé et du Rav Mordékhaï Eliyahou, et de tous les saints Tsadikim aimant sincèrement tous les membres du peuple juif, Amen.
Source: TORAH BOX